LA SORCIERE SE FAIT MORDRE LES FESSES.
Dans la forêt de
Guirlandinette vivait une petite famille : Nathacha la mère, Angélique, la
fille, et Thomas le fils. Le père était mort d’une maladie inconnue. Un jour
Nathacha leur demanda d’aller chercher
une tourte chez le paysan Jérôme. Nathacha leur donna trois euros pour acheter
la tourte et des bonbons. Nathacha leur dit :
« Ne parlez pas
aux inconnus.
– Oui maman, on fera très attention. »
Thomas et Angélique se mirent
en route. Soudain, ils virent un objet brillant. Ils coururent vers cet objet.
Angélique le ramassa. C’était un diamant aussi large que la paume de sa main.
Elle l’examina. Un aigle était gravé dessus. Elle le mit dans son sac à
dos. Elle leva la tête. Sur le chemin, se tenaient trois personnages : un vieil
homme avec un chapeau carré, avec des étoiles dessus. Une femme minuscule,
grande comme un geai, avec une très jolie robe jaune brillant, volait au-dessus
de l’épaule du magicien. Un petit homme avec un chapeau pointu de couleur verte
et un pantalon de couleur rouge se tenait à côté d’eux. Le magicien s’approcha
de Thomas et d’Angélique et leur dit :
« Faites attention à la
sorcière Barbara, elle veut ce porte-bonheur que ta sœur a mis dans son sac à
dos.
- Vraiment !
- Oui ! Maintenant partez car
elle ne va pas tarder à arriver! »
Le long du chemin, ils
trouvèrent une vieille maison. Les enfants se mirent à courir vers elle. Ils frappèrent
et entrèrent. Dans l’ombre, ils virent une personne. Elle était habillée d’un
chapeau noir et d’une robe de taille XXL. Elle était énorme. Elle avait le nez
crochu et des verrues. Elle avait de très grands ongles rouges et noirs. Les
enfants s’approchèrent pour lui
demander à boire et des bonbons. Elle dit d’une voix enrouée :
« Bonjour les enfants. Voulez-vous des
bonbons ?
- Oui, nous voulons aussi
boire.
- Avancez, dit la
vieille. »
Soudain, Angélique se souvint
des paroles de sa mère : il ne fallait pas parler aux inconnus. Mais elle
avait soif et faim. Alors elle accepta. Dans la maison, il faisait sombre, il y
avait un chaudron sous la cheminée. C’est là qu’ils se rendirent compte que
c’était une vraie sorcière. Soudain, la vieille ferma la porte à double tour. Puis la
sorcière fit un geste circulaire avec son index. Une corde apparut et
saucissonna les enfants. Elle commença à mettre des ingrédients dans le
chaudron en chantonnant : « Douze cl de bave de crapaud, six
pattes de mygale, deux cerveaux d’enfants, quatre yeux d’enfants vivants, un
porte-bonheur, une langue d’ogre. » Puis elle plongea les enfants dans le
chaudron. Ensuite elle récita la formule : « Shrik Shrak Shek a
la gazam .» Dès qu’Angélique entendit ces mots, elle hurla de peur. La sorcière
Barbara ricana : « Vous pouvez crier, personne ne vous entendra ! »
Soudain la porte s’ouvrit
avec fracas, c’était le lutin Grégoire, la fée et le magicien. Le magicien
hurla : « STOP ! » La sorcière le regarda et continua à
réciter la formule. Grégoire le lutin sauta, et mordit les fesses de la
sorcière Barbara.
Le magicien cria la formule:
« Vieille sorcière, disparais à tout jamais pour l’éternité ». Quand
le dernier mot fut prononcé, la sorcière se réduisit en poussière. La fée dit
un mot à l’oreille du lutin pour qu’il aille chercher Natacha et Jérôme.
Quelques instants plus tard,
Natacha et Jérôme étaient là. Elle courut vers le chaudron, détacha les enfants
puis les embrassa.
Jérôme prit la main de
Natacha, s’agenouilla et lui demanda sa main. Auraient-ils d’autres enfants?
Vivraient-ils heureux ? L’histoire ne le dit pas.
Mindy,
Pauline, Sandra, Salomé
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